Chocolat Dubaï

 
Depuis quelques mois, le chocolat de Dubaï enflamme les réseaux sociaux et toute la toile. Fourré avec une succulente crème de pistache, il associe des textures fondante et croustillante, grâce à l’ajout de kadaïf, pour un résultat délicieux qui s’arrache dans les magasins du monde entier. Jeff de Bruges ne pouvait pas passer à côté de cette tendance et vous propose actuellement sa version de ce produit réputé internationalement, et qui s’appuie sur son savoir-faire chocolatier !

Le chocolat de Dubaï que nous connaissons aujourd’hui a vu le jour en 2021. À l’époque, Sarah Hamouda, une entrepreneuse anglo-égyptienne, fonde sa propre chocolaterie, Fix Dessert Chocolatier, aux Émirats arabes unis. Prise d’envies de douceurs irrépressibles pendant sa grossesse, elle invente ce concept en s’inspirant des pâtisseries traditionnelles du Moyen-Orient et d’un dessert bien connu sur place, le levantin knafeh. Elle développe alors ce qui deviendra sa création phare, « Can’t get knafeh of it », une tablette de chocolat au lait de grande qualité, fourrée avec une crème onctueuse de pistache et des cheveux d’ange, appelés kadaïf, apportant un côté croustillant à l’ensemble. Chaque aspect de la tablette est soigné, jusqu’à son emballage élégant jouant sur l’image « luxe » associée à Dubaï.

L’histoire de cette recette prend un tout autre tournant fin 2023, lorsqu’une influenceuse publie une vidéo de dégustation sur Tik Tok. Les réseaux sociaux s’enflamment devant cette tablette de chocolat craquante au packaging si haut de gamme. Baptisée « chocolat de Dubaï », cette dernière attire les foules à l’échelle locale, puis internationale. Depuis lors, cette création est synonyme de luxe et de raffinement, au même titre que les chocolats français ou belges.

Le chocolat de Dubaï se distingue avant tout par sa composition, qui représente une fusion entre la finesse des chocolats occidentaux et les saveurs typiques du Moyen-Orient. La recette repose sur une base de chocolat de grande qualité, européen la plupart du temps, à laquelle on incorpore des ingrédients locaux, notamment le kadaïf, une pâte en cheveux d’ange, ainsi qu’une crème de pistache. La texture finale offre donc un délicieux contraste entre onctuosité et croustillant, ce qui diffère des chocolats traditionnels.

 
Parfois, les fabricants jouent sur les textures, en privilégiant des pistaches entières ou moulues, ou bien en intégrant des dattes ou du safran, par exemple, pour ajouter des notes exotiques et raffinées, rappelant le luxe de la capitale émiratie.

Visuellement, ces tablettes sont fréquemment présentées comme des produits artisanaux, avec un design haut de gamme et moderne, qui inclut même, dans certains cas, des parties dorées comestibles !

Comme évoqué précédemment, le chocolat de Dubaï contient :
• Du chocolat de grande qualité : noir, blanc, ou au lait, comme chez Jeff de Bruges, ou bien un mélange, contenant différentes variétés.
• Des cheveux d’ange, ou kadaïf : il s’agit d’une fine pâte effilée, employée pour apporter un côté croustillant. Selon les recettes, il peut y en avoir entre 30 g et 180 g.
• De la crème ou pâte de pistache : sans doute l’élément clé de cette recette, elle donne son goût si particulier au chocolat de Dubaï. En fonction des fabricants, une tablette en contient entre 50 g et 200 g.
• Du beurre : les chocolatiers en appliquent entre 20 g et 36 g pour griller le kadaïf et lui donner plus de saveur. Pour ce faire, certaines marques ajoutent du sucre glace sur le kadaïf, ou un peu d’huile neutre dans la crème de pistache.
• Du tahini : cette purée de sésame apporte une subtile note de noisette pour mieux équilibrer les arômes.
• Une pincée de sel : qui rehausse les goûts et évite de trop faire ressortir le sucré.

La subtilité du chocolat de Dubaï réside dans la complémentarité de ses textures, surtout le croustillant du kadaïf et la fraîcheur de la crème de pistache. De ce fait, sa conservation peut sembler compliquée, alors qu’il suffit de respecter quelques précautions rudimentaires.

La tablette peut être stockée au réfrigérateur, idéalement dans une boîte hermétique. Dans ce cas, mieux vaut la laisser dans le tiroir du bas, où la température gravite entre 4° et 8°. Le froid garde la fraîcheur de la crème, l’empêche de tourner et préserve le croustillant du kadaïf. De manière générale, il est recommandé d’éviter les variations de température pour ne pas impacter le craquant : une chaleur soudaine et un refroidissement direct pourraient provoquer de la condensation qui ramollirait l’ensemble. Ainsi, pour transporter ses chocolats de Dubaï, il est important d’utiliser un sac isotherme.

Pour qu’ils soient frais sans être trop froids, ce qui altérerait les saveurs, on conseille aussi de sortir ses chocolats entre 15 et 20 minutes avant de les déguster. Ce geste leur laisse le temps d’atteindre une température moyenne de 18-20°, permettant au chocolat de fondre sans perdre en croquant. S’ils ne peuvent pas être conservés au réfrigérateur, il est important de les installer dans un endroit sec, frais, à l’abri de l’humidité et de la chaleur, dans une atmosphère à environ 18°. Attention aussi à bien les laisser dans leur emballage d’origine ou dans du papier d’aluminium.

Quant à la durée de conservation, les marques préconisent généralement de ne pas dépasser trois semaines au réfrigérateur et 2 mois au congélateur. Cependant, cette dernière méthode impactera légèrement le croustillant du kadaïf.